
Lire la suite : Podcast "Débat Jeunesse et religions aujourd’hui"
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Depuis quelques semaines la société semble découvrir un phénomène nouveau : la jeunesse entretient des rapports complexes et divers avec les religions. Pour analyser la question de la jeunesse et des religions, l'ISERL (Institut Supérieur d'Etudes des Religions et de la Laïcité), l’UTA, les éditions Raconter la vie, le Seuil… proposent un échange avec un auteur et un livre. Omar Benlaala, écrivain remarqué sur le net, auteur de La Barbe (Seuil, « Raconter la vie », janvier 2015, http://raconterlavie.fr/collection/la-barbe/).
Le débat « Jeunesse et religions aujourd’hui » est disponible en vidéo ! Animé par Jean-Pierre Chantin, Docteur en histoire religieuse contemporaine, et Cherif Ferjani, professeur de sciences politiques, spécialiste du politique et religieux dans le champ islamique, membre du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO). Vidéo disponible sur le site de l'ISERL, le site de l'université Lyon 2 et Youtube.
Lire la suite : Journée : La jeunesse et les religions d'aujourd'hui (Lyon, 29 avril 2015)
Réalisé en marge de la journée d'étude organisée à Lyon en mars 2015, le film "Trop croire" propose une série d'interviews des chercheurs invités à cette occasion et offre une première façon d'approcher ces questions complexes.
Avec les participations de Boris Klein (ISERL, Labex COMOD), Lionel Obadia (ISERL, Lyon 2), Anton Serdeczny (EPHE), Nicolas Balzamo (U. Neuchatel), Nicolas Guyard (Lyon 2, Labex COMOD, LARHRA), Aurélie Chabrier (INALCO).
Réalisation : De Fil en Film.
Lire la suite : Journée d'étude : TROP CROIRE Les limites de la croyance en débat (26-03-2015
Penser le compromis en contextes islamiques. La construction politique de la « différence » (Ihktilâf).
Mohamed Nachi
Il s’agira, entre autres, de discuter et de rendre explicites les conditions qui doivent être réunies pour que les sociétés islamiques se modernisent tout en restant fidèles à leurs héritages (turâth) et traditions, à leurs cultures et valeurs morales, c’est-à-dire en somme à construire des compromis viables entre leurs traditions et les exigences de la modernité avancée.
Élaborer des compromis peut être aussi une manière de congédier certains vieux démons qui guettent toute société : intransigeance des visions littéraliste et absolutiste des textes sacrés, refus de l’altérité, rejet de la différence et du pluralisme, etc. Dans cette perspective, penser le compromis relève d’un véritable défi, car c’est, sans doute, autour du renoncement à tout Absolu religieux et du respect d’un pluralisme actif favorisant le développement des processus de démocratisation que se sont cristallisés avec le plus de vigueur bon nombre de tensions dont l’apaisement passe justement par l’invention des figures de compromis ; ce que l’on propose d’appeler construction politique de la différence (Ikhtilâf).
C’est en définitive le compromis comme renonciation à la « solution parfaite » et comme rempart contre les formes d’extrémismes et la violence qu’il faut en faire un élément constitutif du vivre-ensemble. Un tel compromis devrait être perçu comme une promesse plutôt que comme une compromission.
Les soulèvements des peuples arabes et les processus de démocratisation en cours confèrent à cette exigence de penser le compromis comme une grande actualité.
Colloque international
ORGANISÉ PAR LE CENTRE D’ÉTUDE DES RELIGIONS | UFR CRAC / UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS (http://www.cer-ugb.net)
L’INSTITUT SUPÉRIEUR D’ÉTUDE DES RELIGIONS ET DE LA LAÏCITE | UNIVERSITÉS LYON 2 ET LYON 3 (http://www.iserl.fr)
ET L’ÉCOLE DOCTORALE ET.HO.S | UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (http://www.ucad.sn)
Le monde francophone compterait 258 millions de musulmans, univers disparate reflétant, dans bien des aspects, la diversité du « fait islamique », celle des préoccupations existentielles, politiques et sociales, et le dynamisme des communautés. Ce colloque interroge les religiosités de ces croyants et le regard porté par les sociétés dans lesquelles ils vivent.
Le 1er décembre prochain se tiendra à l'université de Lyon, une journée d'étude sur ce thème du patrimoine religieux en question, désacralisation, requalification, réappropriation. Organisée par Claude Faltrauer, Philippe Martin et Lionel Obadia pour le compte de l'ISERL (Institut supérieur de Recherche et d'Etude sur la Laïcité), cette journée a pour but de faire un état des lieux du rapport au patrimoine religieux aujourd'hui face la baisse de la pratique religieuse. Occasion également d'un point juridique, laïc et religieux, sur le patrimoine cultuel, ce colloque a aussi pour but de questionner sur les relations qu'entretiennent le monde du patrimoine religieux avec la culture dans un sens plus large et le tourisme. Cette approche transdisciplinaire permet également un état des lieux de la question de la réappropriation ou du devenir de ce patrimoine cultuel.
Cette journée d'étude est ouverte à tous gratuitement. Les interventions se dérouleront dans la salle de prestige Boris STARK située 15 quai Claude Bernard à Lyon.