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Histoire, Monde et Cultures religieuses, n° 28, décembre 2013

HMC-28-COUVERTURE

Les bouleversements qui ont touché une partie du monde arabe incitent à dépasser des discours qui insistent sur une exception musulmane caractérisée par l’immobilisme des croyants et des adhésions religieuses. De cette exigence est issu le projet de constituer un dossier initialement intitulé « Sortir d’une religion : le cas de l’islam ». Mais une rencontre scientifique, organisée à Tunis en avril 2013 avec l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain de Tunis, a conduit à une approche plus équilibrée dont témoigne le titre finalement retenu. La qualification de « sortie » de l’islam ne rendait pas compte d’expériences où les intéressés continuent à se vouloir solidaires de leur communauté croyante d’origine. La focalisation exclusive sur les cas de conversion hors de l’islam, généralement au profit du protestantisme évangélique, risque par ailleurs de faire passer au second plan la circulation des croyants au sein même de l’islam, notamment entre sunnisme et chiisme.

Les croyants bougent, en islam comme dans les autres religions. Il est temps de dépasser le procès d’un islam virtuel qui serait irréconciliable avec la liberté religieuse et d’observer comment les choses se passent sur le terrain, au sein de sociétés, en majorité musulmanes. .

 

Affiche conf-23Mars2012

Penser le compromis en contextes islamiques. La construction politique de la « différence » (Ihktilâf).
Mohamed Nachi

 Il s’agira, entre autres, de discuter et de rendre explicites les conditions qui doivent être réunies pour que les sociétés islamiques se modernisent tout en restant fidèles à leurs héritages (turâth) et traditions, à leurs cultures et valeurs morales, c’est-à-dire en somme à construire des compromis viables entre leurs traditions et les exigences de la modernité avancée.

Élaborer des compromis peut être aussi une manière de congédier certains vieux démons qui guettent toute société : intransigeance des visions littéraliste et absolutiste des textes sacrés, refus de l’altérité, rejet de la différence et du pluralisme, etc. Dans cette perspective, penser le compromis relève d’un véritable défi, car c’est, sans doute, autour du renoncement à tout Absolu religieux et du respect d’un pluralisme actif favorisant le développement des processus de démocratisation que se sont cristallisés avec le plus de vigueur bon nombre de tensions dont l’apaisement passe justement par l’invention des figures de compromis ; ce que l’on propose d’appeler construction politique de la différence (Ikhtilâf).

C’est  en définitive le compromis comme renonciation à la « solution parfaite » et comme  rempart contre les formes d’extrémismes et la violence qu’il faut en faire un élément constitutif du vivre-ensemble. Un tel compromis devrait être perçu comme une  promesse plutôt que comme  une  compromission.

Les  soulèvements  des  peuples  arabes  et  les  processus  de démocratisation en cours confèrent à cette exigence de penser le compromis comme une grande actualité.

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Télécharger ce fichier (Flyer_Conf23Mars-1.pdf)Flyer conférence 23 mars 2012795 Ko29-10-2012

IMG 0005Le 1er décembre prochain se tiendra à l'université de Lyon, une journée d'étude sur ce thème du patrimoine religieux en question, désacralisation, requalification, réappropriation. Organisée par Claude Faltrauer, Philippe Martin et Lionel Obadia pour le compte de l'ISERL (Institut supérieur de Recherche et d'Etude sur la Laïcité), cette journée a pour but de faire un état des lieux du rapport au patrimoine religieux aujourd'hui face la baisse de la pratique religieuse. Occasion également d'un point juridique, laïc et religieux, sur le patrimoine cultuel, ce colloque a aussi pour but de questionner sur les relations qu'entretiennent le monde du patrimoine religieux avec la culture dans un sens plus large et le tourisme. Cette approche transdisciplinaire permet également un état des lieux de la question de la réappropriation ou du devenir de ce patrimoine cultuel.
Cette journée d'étude est ouverte à tous gratuitement. Les interventions se dérouleront dans la salle de prestige Boris STARK située 15 quai Claude Bernard à Lyon.

Les interventions en Podcast :

AFFICHE

Colloque international

ORGANISÉ PAR LE CENTRE D’ÉTUDE DES RELIGIONS | UFR CRAC / UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS (http://www.cer-ugb.net)
L’INSTITUT SUPÉRIEUR D’ÉTUDE DES RELIGIONS ET DE LA LAÏCITE | UNIVERSITÉS LYON 2 ET LYON 3 (http://www.iserl.fr)
ET L’ÉCOLE DOCTORALE ET.HO.S | UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (http://www.ucad.sn)

Le monde francophone compterait 258 millions de musulmans, univers disparate reflétant, dans bien des aspects, la diversité du « fait islamique », celle des préoccupations existentielles, politiques et sociales, et le dynamisme des communautés. Ce colloque interroge les religiosités de ces croyants et le regard porté par les sociétés dans lesquelles ils vivent.

bobinesafficheBobines du sacré. Festival Religions et cinéma

Lyon, du 1er au 12 avril 2014

Pour la deuxième année consécutive, les Bobines du sacré, festival Religions et cinéma, questionne la place des religions au cinéma. Projections de documentaires et de webdocs en présence des réalisateurs et conférences animées par de grands noms de l’histoire des religions ponctuent dix jours de réflexion autour du thème du Vivre ensemble, dans toute la ville de Lyon.

L’idée des Bobines du sacré est née du constat qu’en France, il n’existait pas de festival traitant des religions au cinéma. Organisé par l’Institut Supérieur des Etudes Religieuses et de la Laïcité (ISERL), ce festival se penche sur le rapport entretenu par le septième art et les religions. A travers une vingtaine de projections (films, documentaires) et trois conférences, plusieurs problématiques sont abordées :

  • La diversité des relations
  • Réactions autour de la création
  • La figure du missionnaire dans sa rencontre avec l’autre
  • Vivre en communauté

 Ouvertes au public et aux scolaires, les projections et les conférences sont suivies de débats, dans une volonté de nourrir les réflexions autour des thèmes évoqués. De plus, ce festival s’inscrit désormais dans le paysage culturel lyonnais puisque plusieurs institutions accueillent cette année les manifestations du festival, comme la Bibliothèque municipale de Lyon, le Rize de Villeurbanne, le cinéma Les Alizés de Bron et la Maison de l’Orient et de la Méditerranée. Une journée est aussi prévue à l’Université de Montpellier.

En présence de Philippe Martin, directeur de l’ISERL, Céline Dréan, réalisatrice du documentaire Dans les murs de la Casbah (prix Medea et Grand prix du FUP 2013), François Boespflug, historien des religions etc

L’ISERL

Créé en 2009, l’Institut Supérieur d’Etudes des Religions et de la Laïcité fédère plusieurs laboratoires issus de deux universités principales : l’Université Lumière Lyon 2 et l’Université Jean Moulin Lyon 3. Il s’intéresse aux
religions sous plusieurs aspects (philosophie, droit, anthropologie, histoire, lettres). Cette pluridisciplinarité permet de questionner la vie sociale religieuse de l’Antiquité à nos jours.

 Liens utiles

Contacts

Louisa Charfa
Chargée de communication de l’ISERL
  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  04 26 31 87 98

Magali Guénot
Doctorante
  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  06 71 74 43 35

coll-genev0Selon les dernières données du Pew Institut, 82% des personnes dans le monde sont affiliées à une religion. Comme le souligne la Déclaration sur l'élimination de toutes formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction des Nations Unies « la religion ou la conviction constitue pour celui qui la professe un des éléments fondamentaux de sa conception de la vie » et donc élément central de son identité.

Dans son article 5 la même Déclaration affirme que « les parents ou, le cas échéant, les tuteurs légaux de l'enfant ont le droit d'organiser la vie au sein de la famille conformément à leur religion ou leur conviction et en tenant compte de l’éducation morale conformément à laquelle ils estiment que l'enfant doit être élevé ». (alinéa 1), mais aussi que « les pratiques d'une religion ou d'une conviction dans lesquelles un enfant est élevé ne doivent porter préjudice ni à sa santé physique ou mentale ni à son développement complet » (alinéa 3).

Le sujet et très actuel comme le montrent les sentences de la Cour européenne des droits de l’homme sur le sujet, par exemple: Folgerø et autres c. Norvège, Appel-Irrgang et autres c. Allemagne, Lautsi et autres c. Italie, Zengin c. Turquie, ou le rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté religieuse sur la question de la liberté de religion ou de conviction dans le contexte de l’enseignement scolaire (2010).

Ce colloque se propose les relations entre l’enfant et la religion sous quatre angles : historique, juridique, la transmission et l’enseignement.

Retrouvez ci-dessous en pièces jointes les résumés et le programme complet du colloque

Sous-catégories

L’ISERL, grâce à sa structure qui fédère des équipes de disciplines variées, propose des cours, des travaux de recherche, des publications, toutes choses que l’on retrouve sur ce site. Ses interventions sont elles-mêmes variées, comme on le verra ci-dessous, entre organisation de journées d’étude autour d’un thème et soirée-débat ou colloque.

Mais au-delà, l’Institut propose aussi l’appui d’un ou plusieurs intervenants pour toute structure qui ressentirait le besoin d’avoir une approche éclairée sur le fait religieux dans ses dimensions les plus variées. C’est ce qui a été déjà fait auprès de MJC, d’aumôniers d’hôpital en formation, de collectivités locales, ou aux côtés de l’Université Tous Âges, entre autres.

ISERL DOSSIERS ILL bobines2021

L'idée des Bobines du sacré est née du constat qu'en France, il n'existait pas de festival traitant des religions au cinéma.

Organisé par l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité (ISERL) en partenariat avec la Bibliothèque municipale de Lyon et son réseau de bibliothèque, ce festival se penche sur le rapport entretenu par le septième art et les religions.

Ouvertes au public et aux scolaires, les projections et les conférences sont suivies de débats, dans une volonté de nourrir les réflexions autour des thèmes évoqués.

 

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